Milovan
Jaevis Lestrange




18 ans ; 4 ème année ; 100% ; Jeunesses Ténébreuses



IDENTITY NOM ; Lestrange ; comme son père. Avant, il portait le nom de famille de ses parents adoptifs, les Lindleman, mais dès que ces derniers sont morts - froidement assassinés par Rhuben Lestrange - le garçon a reprit le nom de son véritable père. PRÉNOM ; Milovan, prénom choisit par sa mère, qu'il porte avec fierté. Son deuxième prénom est Jaevis, il s'agit du prénom de son grand-père, et il le porte aussi avec une grande fierté. ÂGE ; 18 ans. DATE DE NAISSANCE ; 07/07/1986. LIEU DE NAISSANCE ; Le Manoir Berlinski, à Londres. PURETÉ DU SANG ; 100% NATIONALITÉ ; Britannique, mais il possède des origines Russes. LIEU DE RÉSIDENCE ; Manoir Lestrange.

YOU CAN'T HIDE ANYTHING


MAISON & ANNÉE ; Serpentard, 4 ème année.
CAMP ; Milovan est dans les Jeunesses Ténébreuses, et il adore ça.
PATRONUS ; Une vipère.
ÉPOUVANTARD ; Un crucifix.
MIROIR DU RISED ; Lui, aux côtés du Seigneur des Ténèbres.
FUTUR MÉTIER ENVISAGÉ ; Membre de la Milice Noire.



WHO'S BEHIND THE CHARACTER ?


PSEUDO ; Moony.
ÂGE ; 17 ans.
OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? ; C'est moâââ qui l'ai fait !
SUGGESTIONS ; _
CODE DU RÈGLEMENT ; J'ai oublié \o/
AUTRE CHOSE ? ; _

SORRY, I DIDN'T MEAN TO BE SO DIFFERENT, I SWEAR I'LL TRY TO CHANGE, BUT I THINK I CAN'T NOT TO BE A WIZARD.

« Bénissez nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l'ont préparé, et procurez du pain à ceux qui n'en ont pas ! Ainsi soit-il ! » « Amen, » murmura le petit garçon d’une petite voix avant de prendre sa cuillère dans sa petite main afin de manger sa soupe. Il sentait les regards inquisiteurs de Mr et Mrs Lindleman posés sur lui, aussi s’appliqua-t-il à manger correctement, sans en mettre à côté de son bol. Il ne voulait pas qu’ils se mettent encore à crier. Il détestait quand ils faisaient cela, car à chaque fois, il pleurait, et c’était encore pire, Mrs Lindleman criait encore plus fort. Un silence pesant s’était abattu dans la salle à manger. Mr et Mrs ne désiraient pas parler, Milovan avait peur d’ouvrir la bouche, et les jumelles s’amusaient à se bagarrer sous la table. Mais l’une d’entre elles, apparemment déçue d’avoir perdu à un combat de pouces, poussa une exclamation de rage, qui fit sursauter tout le monde. « Les filles, un peu de tenue, » leur ordonna leur père. Les deux adolescentes baissèrent la tête et finirent le repas en silence. Milovan, lui, n’avait même pas osé relever les yeux de son assiette. Il n’avait plus faim. Une boule se noua dans sa gorge. Mrs Lindleman détestait que l’on ne finisse pas son dîner, car à ses yeux, il s’agissait d’un énorme gâchis. Et on ne gâchait pas la nourriture alors que d’autres personnes mourraient de faim. Le petit garçon se força à avaler d’autres cuillérées, avant de réaliser qu’il ne pouvait vraiment plus rien avaler. Aussitôt, des larmes se mirent à perler aux coins de ses yeux. Il renifla, et tous les regards se posèrent sur lui. « Un problème, Milovan ? » demanda Mrs Lindleman d’une voix dure. « Je… je n’ai plus faim… » Mrs Lindleman posa ses couverts sur la table et croisa ses longs doigts fins, avant d’ancrer ses prunelles froides dans celle du petit garçon, qui sentit les larmes couler le long de ses joues. « D’accord. Tu la finiras demain matin, un peu de soupe au petit-déjeuner, cela devrait te convenir. » « Oui. » « Maintenant, file dans ta chambre. » L’enfant ne se fit pas prier. Il sortit de table et monta les escaliers aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient, puis s’enferma dans sa chambre. Il se laissa tomber sur son lit, ses épaules tremblant à cause de ses sanglots. Là, il ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en tira une lettre qu’il serra contre son cœur. Il n’avait que quatre ans, mais à force d’entendre les jumelles lui lire des histoires, il avait appris à lire tout seul. Et puis, Milovan était un petit garçon intelligent. « Monsieur, madame, Sachez que si j’ai commis l’acte affreux d’abandonner cet enfant, c’est uniquement dans le but de lui offrir un meilleur avenir. Je ne peux pas m’en occuper, pas par lâcheté, mais parce que ce serait beaucoup trop dangereux pour lui. Je pense l’aimer assez pour prendre cette décision. Je lui ai donné un nom. Milovan. Milovan Jaevis, ce sont ses deux prénoms. J’espère qu’il trouvera un foyer. Un foyer où il sera heureux. Sa mère. » Heureux. Le petit garçon ne se sentait pas heureux. Il n’aimait pas les Lindleman. Ils ne cessaient de glorifier un Dieu, qu’ils disaient être bon, clément et miséricordieux. Mais lorsque Mrs Lindleman le giflait, parce qu’il s’était salis, ou parce qu’il s’était fâché avec un autre élève à l’école, il se disait que ce Dieu avait été bien méchant de le mettre dans cette famille qui ne l’aimait pas. Un large sourire aux lèvres, Milovan laissa tomber sa fausse épée dans l’herbe et se mit à genoux, l’air émerveillé. En face de lui se tenait un serpent, d’une couleur verte particulièrement somptueuse. Que faisait cet animal dans son jardin, il n’en savait rien, mais cette couleur était presque hypnotisante pour le garçon. Etrangement, le serpent ne s’enfuit pas. Il redressa simplement la tête et le fixa. « Trop cool, murmura le garçon. C’est trop beau. » « Mercccccci, » répondit le serpent, en hochant la tête. Milovan écarquilla les yeux et poussa un cri, apeuré. Il avait rêvé, n’est-ce pas ? Le serpent ne venait pas réellement de lui répondre « merci » ? C’était le soleil, il aurait du mettre une casquette, Mrs Lindleman lui avait assez répété, pourtant… « Les serpents, ça ne parle pas, » marmonna-t-il pour lui-même. « Non, petit, normalement, ce sont les petits humains qui ne parlent pas le sssserpent, » répliqua le magnifique animal vert, en s’approchant. Il se glissa jusqu’à Milovan, qui osa tendre sa main vers lui. Le serpent s’appuya alors dessus, afin de grimper le long de son bras, pour venir se loger sur ses épaules. « Mais toi, tu parles. » « C’est pas possible, répondit Milovan en secouant la tête. On ne parle pas aux serpents ! Il ne faut pas ! » Une fois de plus, l’animal hocha la tête. « Pourquoi, je sssuis une mauvaise fréquentation ? » Mrs Lindleman, qui était sortie de la maison pour voir ce que faisait le petit garçon, et qui était restée immobile pendant tout ce temps, poussa un cri d’horreur, faisant fuir le serpent qui fila dans la pelouse, afin d’aller se cacher. Milovan se leva d’un bond, et tourna la tête vers la femme qui l’élevait. Il eut juste le temps de voir la longue main s’approcher de son visage à une vitesse hallucinante. La gifle que l’enfant reçu le sonna, tant elle était forte. Il retomba durement sur le sol, et aussitôt, les larmes lui montèrent aux yeux. « MONSTRE ! JE SAVAIS QUE C’ETAIT UNE ERREUR ! NOUS AURIONS DU TE LAISSER DEHORS ! DEMON, QUE FAISAIS-TU ? PARLER AUX SERPENTS, TU N’ES QU’UN MONSTRE ! » EXTRAIT DU JOURNAL DE MILOVAN, ÂGE DE 9 ANS ET DEMI. « Mr et Mrs Lindleman ont un ami qui est prêtre. Il est très souvent à la maison, afin de parler de Dieu avec eux, et leur demander de l’argent pour l’église. Mr Lackey ne m’aime pas. Ils lui ont dit que je savais parler aux serpents – ils lui disent tout – et depuis, il me déteste. Mr Lackey dit que je suis possédé, que c’est pour ça que je sais parler aux serpents, et que je fais des crises. Oui, parce que des fois, quand je respire, ça fait un sifflement trop moche, et ça me brûle dans la poitrine, jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Et là, c’est horrible, parce que ça fait très mal. C’est pour ça que les docteurs ne savent pas ce que j’ai, d’après Mr Lackey. Je suis possédé, et le démon me fait souffrir. Il a promis à Mr et Mrs Lindleman qu’il allait me soigner, s’ils lui donnaient assez d’argent pour qu’il puisse avoir ce qu’il doit utiliser pour l’exorcisme. Moi, je ne le crois pas. Je n’aime pas son regard, et je sens qu’il me déteste. J’ai peur de lui, mais Mrs Lindleman m’a giflé, quand je lui ai dit. Je ne dois pas dire du mal de Mr Lackey. Ils me détestent, eux aussi. Ils sont d’accord avec Mr Lackey. Suzan et Eleanor ne veulent plus me lire des histoires les soirs. Elles ne m’aiment plus. Je n’ai plus le droit de sortir de ma chambre. Je les déteste tous. Heureusement, hier soir, Mr Snake est venu me voir. Il s’est glissé dans ma chambre et on a beaucoup parlé. J’adore Mr Snake, il est mon seul ami ici. Il m’a dit que j’étais un petit garçon exceptionnel, pas un monstre, et que les Lindleman étaient les méchants. Je ne sais pas s’il a raison. Mais il m’a promis qu’il viendrait tous les soirs, maintenant, alors je suis content. » OoO Le jeune garçon attendit que les pas de Mrs Lindleman s’éloignent assez, puis se releva. Il alla jusqu’à la fenêtre et l’ouvrit doucement. Là, il se pencha et tendit sa main afin que son ami puisse monter le long de son bras. « Bonsoir, Mr Snake, » murmura-t-il avec un grand sourire. « Bonsssssoir, petit humain », répondit le serpent. Le garçon retourna vers sont li et se mit assis, l’animal se logeant dans sa nuque, calme. « Tu ressspires encore étrangement, petit humain, » s’inquiéta le reptile. Milovan fut alors pris d’une quinte de toux douloureuse, qui l’empêcha de respirer quelques secondes et le força à se redresser. Une fois calmé, il se remit assis. « Je suis malade et le docteur ne sait pas ce que j’ai. Mr Lackey dit que c’est à cause du démon. Ils ont encore essayé de le chasser, mais ils n’y arrivent pas. C’est peut-être parce que je ne veux pas. Je ne saurai plus parler le serpent, après. » Le reptile émit un son que le jeune garçon avait identifié comme étant un rire. « Alors ne les laisse pas faire. « Mais Mr Lackey me fait mal à chaque fois. » Mr Snake frotta tendrement sa tête plate contre la joue de Milovan. « Je les déteste tous, » marmonna-t-il. Au même moment, la porte de sa chambre s’ouvrit brusquement sur Mr Lindleman, qui avait l’air hors de lui. L’homme se précipita en direction de Milovan, et coinça le reptile qui avait juste eu le temps de glisser jusqu’au sol sous son pied. L’animal siffla de douleur, essayant de se débattre. « NON ! s’écria Milovan, horrifié. S’il vous plaît, non ! » L’homme lui jeta un regard noir et écrasa la tête de l’animal sous son talon. Le garçon poussa alors un véritable cri de rage. « NON ! NON NON NON ! hurla-t-il, les larmes aux yeux. ESPÈCE ENFOIRÉ ! JE VOUS DÉTESTE ! » L’incroyable giffle l’atteint sur la joue droite et le repoussa durement. Aussitôt, une colère sans nom s’empara du garçon qui jeta un regard de pure haine à Mr Lindleman. Sa respiration sifflante s’accéléra, et, brusquement, au moment où Mrs Lindleman et Mr Lackey entraient dans la pièce, la vitre de la fenêtre se brisa et les morceaux de verre vinrent se planter dans la gorge de l’homme qui venait de tuer le seul ami de Milovan. Le corps lourd s’effondra sur le sol, tandis que le sang s’écoulait sur les lattes en bois. Son épouse poussa un cri d’horreur, et le petit garçon braqua ses prunelles furieuses sur elle et son acolyte. « MONSTRES ! hurla-t-il à nouveau, VOUS, C’EST VOUS LES MONSTRES ! JE VOUS DÉTESTE ! » A nouveau, une vive douleur meurtrit la poitrine du jeune garçon, mais cette fois-ci, il ne réussit pas à tousser, et encore moins à respirer. Suffoquant, il parcourut la pièce du regard, à la recherche de son inhalateur. La panique le submergea, empirant la crise. Terrifié, les larmes aux yeux, Milovan commença à trembler, tandis que Mr Lackey s’avançait vers lui, menaçant. Mais un trait vert le frappa en pleine poitrine, le tuant sur le coup. Un deuxième ne tarda pas à atteindre Mrs Lindleman en pleine tête. Le garçon écarquilla les yeux, voyant les deux corps s’effondrer sur le sol de sa chambre. Milo la vit alors, sa ventoline, posée sa table de chevet. Il s’en empara, plaqua l’embout contre sa bouche et pressa sur le cylindre, avant d’inspirer un grand coup. Aussitôt, il put à nouveau respirer, et reprit son calme, même si une affreuse douleur martyrisait toujours ses poumons. C’est alors qu’il le vit. Un homme était entré dans sa chambre. Il portait une grande cape noire, et ses yeux gris brillaient d’une lueur inquiète. Milovan s’empara alors d’un morceau de verre et le brandit devant lui, encore faible et tremblant, la vision trouble. « Qui êtes-vous ?! » « Posa ça, Milovan, tu vas te blesser. » « Répondez ! » exigea l’enfant, sur le point d’éclater en sanglots. « Je m’appelle Rhuben Lestrange, et je suis ton père. Alors maintenant, pose ça. » L’enfant écarquilla les yeux et lâcha le bout de verre qu’il tenait et qui avait entaillé sa main. Il voulut répondre quelque chose, mais c’est comme si un lourd voile noir s’était abattu sur lui. Milovan ouvrit la bouche, puis s’effondra dans les bras de Rhuben, qui avait prévu ce qui allait se passer, et s’était avancé.

FOR THEM, I WAS A MONSTER, BUT IN FACT, I'M A GENIUS. NOW, THEY KNOW. THEY WILL NEVER FORGET. THANK YOU, DADDY.

Milovan grogna légèrement et ouvrit lentement les yeux. Aveuglé par la lumière, il les referma vite et prit le temps de s’habituer. Enfin, il se redressa et regarda autour de lui. Il se trouvait dans une grande chambre sobrement décorée, allongé dans un lit immense. Ses yeux se posèrent alors sur les silhouettes de deux hommes qui discutaient. Alerté par le bruit qu’avait fait le garçon en remuant, l’un d’eux se tourna vers lui et esquissa un doux sourire.
« Bonjour, Milovan. Je suis le docteur Heathcliff, comment te sens-tu ? »
« Je suis où ? » demanda le garçon, méfiant.
C’est alors que le second homme s’avança