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 « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »

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Calixte A. Oridor

Calixte A. Oridor



Pseudo : M ; B
Patronus : Un veau
Epouvantard : Le Diable
Date d'inscription : 10/01/2010
Messages : 51

La pensine
Sexualité: Hétérosexuel
Sociabilité:
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MessageSujet: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyDim 10 Jan - 21:18



    CALIXTE
    Aramis & Oridor


    19 ans ; 5ème année ; 90 % ; Résistant à tendance neutre


        « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » Img-211255o922l


          IDENTITY
          « C'est simple, quand on me pose des questions, je réponds. »


          NOM ; « Oridor. » Un nom qui était grecque il y a bien longtemps. Selon certains, avec Oridor tu couches dehors. Certes, ce n'est pas la grande famille de sang pur londonienne, mais, ce nom avait jadis une importance en Grèce. Je ne saurais vous en dire plus, si ce n'est qu'aujourd'hui implanté en Angleterre, ce nom n'est pas sale. Pas glorieux certes, mais les Oridor ne sont pas des criminels sans merci qui comettent des crimes à tout va. Comprenez ce que vous voulez.
          PRENOM ; « Calixte, Aramis. » Calixte. Certains me prennent pour une fille à me trimballer ce prénom partout, d'autres pour un petit garçon attendrissant. Je ne sais pas, peut-être la mixité du prénom. Ne parlons pas du deuxième, Aramis. L'éternel troisième mousquetaire dont on ne se souvient qu'au dernier moment, un peu comme le bon copain. Ce qui tombe bien, puisque je ne suis pas un bon copain.
          ÂGE ; « 19 ans. » Et oui, 19 ans déjà, la majorité magique depuis quelques années déjà. J'ai de la chance, moi qui n'arrive toujours pas à me nourrir seul.
          DATE DE NAISSANCE ; « 21 août. » Oui, je suis né en été, pendant le mois le plus chaud. Seulement connaissez-vous les pluies d'étés ? Ces orages impressionnant qui balayent tout sur leurs passages avec leurs goutellettes chaudes qui vous brûlent la peau. Je suis née pendant une pluie d'été. Et c'était pas drole à ce qui parait.
          LIEU DE NAISSANCE ; « Edimbourg. » Ecosse de mon enfance, panse de mouton farcie et loch brumeux. Lieu de déchéance de ma pauvre vie.
          PURETÉ DU SANG ; « 90% » La dessus, je n'ai rien à vous dire. Quelques écarts à ce qu'il parait. Avec des sangs très peu mêlés, rassurez-vous. A croire que le concept qu'est l'amour gâche tout.
          NATIONALITÉ ; « Anglo-Grecque. » Ah, Grèce de mon coeur que je nai jamais vu qu'a travers des photos. Je n'en ai que l'origine et pourtant, il parait que j'en ai aussi la tête.
          LIEU DE RÉSIDENCE ; « Poudlard et London. » Enfin oui quoi, logique. J'habite à Londres pendant certaines vacances et je survit à Poudlard le reste du temps.

    YOU CAN'T HIDE ANYTHING

      MAISON & ANNÉE ; « Liberté à Dieu Choipeaux et cinquième année. »
      CAMP ; « Résistant à tendance neutre. » Enfin, c'est vrai quoi. Je n'ai jamais vraiment accepté les choses que l'on m'imposait, mais, d'un certain côté, je comprends Voldemort. Moi-même je n'ai jamais aimé les sous marques du coca-cola. Mais ce n'est pas une raison pour retirer toutes les autres marques de soda du marché. Alors je préfère résister légèrement à ce mouvement qui s'installe, dites-vous qu'au pire, je pourrais toujours retourner ma veste, c'est pour cela que je n'agis pas trop.
      DON(S) ; « Légilimens. » Enfin oui quoi... Les pensées des autres, tout ce qu'il y a de plus charmant. Plus intriguant qu'un livre et plus compliqué qu'un jeux vidéo moldu. Une histoire de concentration et de détermination pour pénétrer un territoire inconnu. Certes, je ne capte que très mal les grandes lignes, mais j'arrive progressivement à savoir ce que l'autre pense et ce qu'il désire. Et puis j'aime ça, alors vous imaginez bien que je m'entraine sur le premier venu et même mon chat y a droit en pleine nuit.
      PATRONUS ; « Un veau. » Enfin, c'est le début hein. Au tout premier cours, je me souviens que rien n'était sortit du bout de ma baguette. Même pas l'esquisse d'un nuage. Puis j'ai persevéré, encore et encore, pour, au fil du temps, laisser apparaître cet énorme veau débordant de gras et courant avec difficulté, comme s'il faisait une crise cardiaque.
      ÉPOUVANTARD ; « C'est le diable. » Vous pouvez trouver ça bête et d'ailleurs, tout le monde s'en est moqué. Mon épouvantard est tout bonnement Lucifer, l'ange déchu. Peu de gens le savent, mais je suis chrétien et je pratique la petite prière du soir. Ne me confondez cependant pas avec les fanatiques. Je ne crois pas en Jésus ou en Dieu. En Marie non plus. Je crois à tous les concepts qu'ils représentent, au incohérence et au manque de savoir qu'ils comblent. Pourquoi suis-je là ? Parce que Dieu le veux. Pourquoi ma vie est aussi nul ? Parce que Marie n'aime pas ma tête. Pourquoi des gens meurent ? Parce que Jésus les recommandent à son père. Voyez, c'est simple et puis, je trouve que ça aide. Je ne sais pas pourquoi, mais ça aide.
      MIROIR DU RISED ; « On ne sait pas. » Après tout, c'est vrai, je ne me suis jamais regardé dans ce miroir, alors impossible de savoir ce qu'il reflèterait. Juste moi, peut-être. Mon reflet. Comme tous les mirroirs.
      FUTUR MÉTIER ENVISAGÉ ; « Directeur Marketing.  » Faiseur de pubs. Vendeur de Rêves. Créateur de Propagande. Bricoleur d'images. Appellez cela comme vous le voulez, mais c'est ce que je veux faire, et ce que je ferais, même si je devais aller m'isoler au Groënland. A y réfléchir, c'est peut-être ce que je vais finir par faire si l'humain serpent reste au pouvoir car je sens que je vais bientôt saturer en ce qui concerne les hypocrites et compagnie.

    WHO'S BEHIND THE CHARACTER ?

      AVATAR ; Ash Stymest.
      PSEUDO ; M ; B, mais y'en a qui ont peut-être connu l'insatiable gourmand qu'était Lala x).
      ÂGE ; 14 ans.
      OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? ; Par un truc jaune qui a été passé au feu.
      SUGGESTIONS ; On VEUT une sextape des admins :0 !
      CODE DU RÈGLEMENT ; Code ok, par Milo.
      AUTRE CHOSE ? ; Neutral Mtv Pulse la chaine à block de Rock !



    TELL ME YOUR STORY

« Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » 320000ba1vierge

      01 - Si je la vois, je lui mange le cou.

    C'est une journée que Calixte avait toujours redouté. Cette journée. Celle de son anniversaire et de la mort de son père. Il était là, seul, devant cette tombe grise où reluisait en fine lettre d'or le nom de celui qu'il n'a jamais pu connaître. Il avait plusieurs fois tenté de comprendre ce qui s'était passé cette nuit-là. Il n'avait jamais réussi, faute d'avoir essayé, mais trop de gens se bousculaient autour de lui pour lui donner leurs versions des faits. Qu'il aille voir la police ou ses voisins de l'époque, ils tenaient tous deux une version différente. Seul un point leur étaient communs : sa mère. Il n'avait jamais voulu voir cette folle qui, paraît-il, n'avait pas toujours été comme cela. Calixte était là, en pleine nuit, grelottant sous son fin débardeur noir, la lune éclairant avec peine la pierre tombale d'Oridor père. Il frotta légèrement les petites mousses qui avaient pris possession du marbre et astiqua nerveusement celui-ci, par soucis habitude. Mais peut-être êtes-vous perdu, tout comme le jeune homme, entre son passé et son présent. Ne parlons pas de son futur. Lui-même ne pourrait vous expliquer ce qu'il s'est passé ce jour-là. Et pour cause, notre adorable petit garçon n'avait que trois ridicules années quand « l'accident » est arrivé. Laissant à jamais sur ses pupilles un voile d'horreur à l'odeur calciné.

    C'était en août, trois ans après sa naissance, dans la demeure écossaise, où les lochs étaient brumeux et où la tourbe conservait les secrets de familles. La soirée du vingt et un, où le garçonnet, du haut de ses trois pommes, soufflait ses bougies hilare devant ses cadeaux qui l'attendaient sur la table. Le soleil n'était pas encore couché et les brebis broutaient allégrement dehors, sous la bienveillante surveillance de leur berger. Les bêtes ne se doutaient de rien et ne semblaient pas voir les affreux nuages qui se profilaient à l'horizon. Les Oridor n'étaient pas détestés dans la lande, bien qu'ils ne soient pas forcément bien vu. Le jeune couple, formé d'un grand brun élégant et d'une jeune femme blonde plutôt sulfureuse, qui enfantait tranquillement leur progéniture comme tout bon parent, avaient pourtant une réputation d'illuminé. D'hérétique selon certains vieux de la région. Et pourtant, ils faisaient maintenant parti du paysage et, malgré quelques répugnances à les saluer au début, les écossais avaient finit par se faire à ces bouts d'hommes bizarres et excentriques qui se revêtaient parfois de robe pour se rendre à leur travail, dans de quelconques endroits dont ils n'avaient jamais entendu parler. Et ce soir d'été donc, où le soleil commençait à se diriger vers son lit, alors que les ménagères s'affairaient à la cuisine et les bergers à lutter contre le sommeil, un événement vint tout bouleverser dans la petite campagne tranquille. Un énorme cri vint les tirer de leurs occupations habituelles pour les amener à regarder la grande maison qui surplombait la colline. C'était un cri affreux, qui semblait tout droit sortir des entrailles de la Terre, du dieu des enfers. Un cri qui suppliait et qui attaquait, un cri comme on n'en avait jamais entendu ici, faute d'en avoir entendu. Un silence inquiétant occupait l'air, laissant se pétrifier jusqu'aux agneaux. Puis elle jaillit, elle sembla monter jusqu'à la lune et prendre tout l'espace qu'elle pouvait dans un éclatement de lumière rougeoyant. C'était une énorme flamme qui sortit de la cheminée, de la porte et des fenêtres, allant jusqu'à brûler la parure de plantes qui longeaient la maison. Une flamme comme personne n'en avait jamais vu ici. Et tout le monde se précipita vers son téléphone ou courrait jusqu'au centre du village pour alerter les pompiers. D'autres encore, de jeunes fous aux pensées héroïques, se précipitèrent vers la maison pour y sauver ses habitants qui, avec un peu de chance, aurai pu survivre à l'énorme flamme qui avait jailli d'on ne sait où et on ne sait comment.

    Le temps que les secours arrivent, la mère et son fils avaient eu le temps de sortir, alors que le feu rechignait à s'éteindre, comme si l'eau n'avait aucun effet sur lui. Et ce fut là qu'elle éclata. L'immense pluie d'été. L'énorme orage chaud venu du sud. Elle était là, et elle rasa tout sur son passage, éteignit l'incendie mystique et affola les brebis. La pluie dura toute la nuit, venteuse comme une tempête, comme pour effacer les mauvais souvenir du début de soirée. Le père avait été retrouvé, noir comme du charbon et méconnaissable, un couteau à demi-fondu planté dans son coeur. Pendant ce temps, les deux rescapés étaient amenés au poste de police, la mère sous le choque inlassablement interrogée par un enfant du pays qui s'acharnait sur elle comme un chat sur un oiseau à demi-mort et l'enfant lui, silencieux, regardait par la fenêtre les gouttes qui venaient s'écraser près de lui. Personne ne put lui tirer un mot ou une goutte d'attention, ou encore le faire boire ou manger. Non, il restait là, pétrifier près de la fenêtre. Ce n'est que quelques jours plus tard et avec étonnement que les médecins trouvèrent les causes de la mort du père. Mort naturelle. Il n'était pas mort pendant l'incendie, mais quelques minutes avant. Et ce fut le monde sorcier qui s'en mêla. Et plus rien ne fut facile pour le jeune Calixte qui, du haut de ses trois pauvres années, dû affronter l'image d'un père mort et d'une mère accusée de celle-ci, alors qu'il quitta avec peine et soulagement son Ecosse brumeuse pour trouver une Londres noire et polluée.


Dernière édition par Calixte A. Oridor le Jeu 21 Jan - 20:48, édité 8 fois
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Calixte A. Oridor

Calixte A. Oridor



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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyDim 10 Jan - 21:26

      02 - Si le combat prends fin, c'est sûrement qu'on t'a pris par la main.

    « Calixte, viens donc ici ! »

    Le petit garçon de huit ans posa son petit balais où se tenait un petit homme en plastique vêtu d'une longue cape et d'un chapeau pointu pour se diriger vers sa tante qui l'attendait sur la terrasse. Calixte avait toujours aimé sa tante, autant pour le fait qu'elle l'aimait comme le propre fils qu'elle n'avait jamais et autant pour sa beauté légendaire qui faisait parler tout le quartier. Notre petit Calixte donc, du haut de ses huit ridicules années se dirigea vers la terrasse, où l'attendait sa tante et deux grandes personnes qui s'étaient présentés comme les nouveaux voisins. C'étaient des gens comme les autres, rien de plus et pourtant, Calixte ne put s'empêcher de s'angoisser en approchant. Il avait toujours peur que des gens viennent le chercher pour l'emmener rejoindre sa mère. Sa mère. Une fois, sa tante avait voulu l'emmener la voir en pensant bien faire et ce fut son oncle qui partit sur ses grands chevaux, proliférant toutes les insultes possibles sur cette catain qui avait tué son frère de sang froid par un sortilège impardonnable. Son oncle n'était pas un homme méchant ni un homme important. Loin de là, bien au contraire. Bien qu'il n'aimait pas qu'on conteste son autorité, il n'était pas de tous ces gens qui habitaient la même rue que lui et qui rechignaient à saluer le petit Calixte quand il était mal habillé. Autant dire souvent, puisque même du haut de ses huit ans, l'orphelin commençait déjà à mélanger différent habit pour donner un rendu assez originale dont il aimait se vanter auprès des autres. Alors qu'il arrivait sous l'énorme parasol qui abritait la peau fragile de sa tante et ses invités, Calixte fut rassuré. Ces gens là ne ressemblaient en rien aux méchants dont il avait rêvé, autant de près comme de loin.

    « Calixte mon chéri, voici nos nouveaux voisin : James et Aramie ! » lança-t-elle dans un sourire alors que le jeune homme les saluait. « Et leur adorable petite fille, Ambre. Et si tu allais t'habiller plus conventionnellement et lui faire un peut visiter ? » puis, en se penchant doucement vers l'oreille de Calixte. « Mais attention mon petit sorcier, c'est une moldu, je te fais confiance pour ne rien lui dire... Allez ouste ! »

    Elle laissa donc les enfants ensemble alors qu'elle servait dans un sourire parfait des verres de limonades à ses hautes, comme si elle avait peur qu'il se désseche sous le soleil pesant de la capitale anglaise. Calixte, quant à lui, fit un signe de main à la petite fille de son âge pour qu'elle le suive, alors qu'il s'engouffrait déjà dans les escaliers vers sa chambre pour se changer comme sa tante lui avait demandé, à la place de son tee-shirt beaucoup trop grand pour lui, il mit une légère chemisette et remplaça son vieu jeans à demi-déchiré par un short de toile, enfila ses baskets propres et dévala les escaliers en sens inverse, alors que la petite roussette l'attendait sagement dans l'entrée fraiche. Il ne lui addressa mots et elle se contenta de le suivre, silencieuse. Alors qu'ils marchaient dans la rue, elle vient se caler à sa hauteur.

    « Les enfants sont gentils à l'école ? » demanda-t-elle d'une voix douce.
    « Hein ? Je... Je ne sais pas... »
    « Tu ne vas pas à l'école ? » dit-elle en ancrant ses yeux gris dans ceux de Calixte.
    « Je.. C'est à dire que... C'est ma tante qui... me donne une éducation... » bredouilla-t-il.
    « Oh. Tu n'as pas de mère ? »
    « Si. Enfin.. Non. D'après les gens... Enfin d'après les faits... Enfin... Elle a fait du mal à mon papa... Et... Enfin... »

    Calixte ne trouvait pas ses mots. Il ne trouvait jamais ses mots et pour cause, il n'avait jamais réussi à tenir une conversation avec des gens extérieurs à son foyer. Il ne savait pas pourquoi, mais il n'avait jamais vraiment aimé parler. Dès qu'il a appris à lire, il s'est jeté dans tous les bouquins qu'il pouvait comprendre et, dès qu'il en avait le temps, il allait s'enfermer à la bibliothèque. Sa tante, qui était une ancienne professeur, avait préférée prendre en charge son éducation plutôt que de le laisser dans une école moldu qui ne lui aurait pas appris ce dont il avait besoin. Cette femme légèrement perfectionniste avait fait ce qu'elle pensait être le mieux, bien que tout le monde avait assez tôt remarqué que Calixte n'aimait pas les grandes foules. Dès qu'il y avait trop de monde, le petit s'éclipsait, comme pour retrouver une sorte « d'espace vitale ». Bien que le quartier qu'il habitait regorgeait d'enfants, Calixte ne s'était jamais vraiment lié avec eux, que ce soit au parc ou en allant à la boulangerie, il n'échangeait que quelques mots avant de se taire et d'observer ce qui l'entourait, les autres respectant son silence. Cependant, Ambre ne lâcha pas le morceau. Alors qu'ils allaient pour traverser et que Calixte se bornait à regarder autour de lui, Ambre lui attrapa la main comme pour ne pas se perdre, ce qui fit faire un bon à Calixte. Il la regardait intensément, l'interrogeant du regard alors qu'elle lui souriait. C'était sûrement la première fois qu'une petite fille de son âge lui prenait la main. Et, tout en rougissant, il se rendit compte que, tout compte fais, ce n'était pas si désagréable que ça en avait l'air. Et ce fût à ce moment qu'il ne décida de ne plus jamais lâcher la main de son Ambre.

      03 - La rebellion est la conséquence d'un conflit d'intêret.

    « Mon chéri, où es-tu ? »

    Le frais mois de septembre était venu s'installer à Londres alors que l'élégante maîtresse de maison cherchez son neveu. Elle n'avait pas osé le réveiller pour aller au marché quand elle avait aperçu la mine fatiguée du petit Calixte mais elle était pourtant sûr qu'il serait réveillé et prêt à partir quand elle reviendrait, sur les coups de onze heures. Pourtant, il n'était pas là. Elle ne s'était pas inquiétée puisque son manteau et ses chaussures était toujours là. Peut-être que le jeune garçon et ses onze ans tout frais lisait tranquillement dans sa chambre, elle n'en savait rien et se dépêcha d'aller vérifier.

    « Mon chou, tu dors encore ? »

    Dit-elle doucement tout en poussant la porte qui était restée entrouverte. Elle fut légèrement éblouie par une éclaircie soudaine. Calixte avait toujours voulu de la lumière dans sa chambre. Beaucoup de lumière, « une overdose de lumière » comme il se plaisait à dire. C'est pour cela qu'elle et son cher et tendre mari avait décidé d'installer sa chambre au grenier et d'abandonner les tuiles du versant sud pour une large baie vitrée, au plus grand plaisir du petit ange. Il avait toujours aménagé sa chambre de telle sorte que n'importe quel arrivant soit ébloui, que ce soit en repeignant souvent sa chambre d'un blanc éclatant, ou en dispersant des feuilles blanches juste derrière la porte. Mais les murs se retrouvaient souvent pleins de gribouillis de l'artiste en herbe et les feuilles finissaient par être noircis d'écriture soit pour finir dans la boite aux lettres d'Ambre, soit pour aller compléter un quelconque classeurs posé sur le bureau du petit sorcier. Il avait toujours eux une multitude d'idées et les extériorisait par peur de les perdre. Après que ses yeux se soient habitués à la luminosité, la tante découvrit un spectacle qui lui écorchait toujours un peu le coeur, son neveux, son petit Calixte, son tout petit chou, son frêle petit sucre à genoux, les coudes sur son lit, les mains reliées sur son pendentif et les yeux fermés. Seul résidait dans la chambre un chuchotement, suivit d'un long silence. Puis, enfin, un amen qui alourdissait l'atmosphère. Si, encore, Calixte avait choisit de devenir un anglican pratiquant comme tout bon anglais aristocrate, elle aurait pu lui faire profiter de son savoir, mais non, son neveu avait préféré se tourner vers le christianisme. Quand elle se persuadait à voix haute pendant le repas qu'au fond ces deux religions se ressemblait, elle était prise d'assaut par les deux hommes de sa vie qui lui prouvaient le contraire. Elle soupira tout en s'avançant vers Calixte.

    « Mon chéri, c'est l'heure d'y aller. »
    « Ma tante... Je... Je ne veux pas aller aux Jeunesses Ténébreuses... »
    « Mais pourquoi donc mon chou ? C'est... C'est un peu comme des scout ! Tu aimais bien aller au scout non ? » Elle eut un petit rire nerveux quand Calixte fit non de la tête. « Et puis... Il y aura Ariel ! Il t'aidera sûrement à te faire des amis, j'en suis sûr ! Il est tellement gentil avec toi... »
    « J'veux pas y aller. C'est pas bien. Mon oncle m'a dit que je ne serais pas obligé d'y aller... »
    « Calixte, tu sais que je ne te forcerais pas, mais donne moi juste une seule bonne raison de ne pas te laisser y aller. Une seule et tu pourras rester ici. »

    Le petit ne savait pas quoi dire. Il laissa ses yeux glisser sur les murs et montra un dessin bien défini à sa tante tout en lui expliquant. Ses mains avaient dessiné, via des traits incertains, un homme à la face écrasé et l'air terrible dominant une foule terrifié. A côté, dans des traits fins et sûr, se trouvait un homme, bras ouvert et barbe brune l'air acceuillant et rassurant qui semblait attendre patiemment que quelqu'un viennent se lover dans ses bras lumineux. Malgré ses onze petites années, Calixte savait déjà ce qu'il voulait, et, c'était la chose la plus simple que n'importe quel idiot aurait pu comprendre : il voulait croire en ce qu'il voulait, il ne voulait pas qu'on lui impose une doctrine ou qu'on l'enrôle dans des jeunesses pour bien se faire voir.

    « Je... Je ne veux pas y aller parce que... Enfin... C'est peut-être mal... J'ai peur ma tante. »

    Ses yeux commencèrent à se remplir de larmes. Calixte ne pleurait pas souvent. Ses larmes de peur qui commençait à couler sur son visage était peut-être les meilleurs arguments qu'il ne put trouver pour convaincre sa tante de ne pas l'emmener. Du haut de ses onze petites années, Calixte savait déjà que c'était mal. Que les autres fassent le mal ne le dérangeait pas trop, du moment qu'il pouvait rester en dehors de tout ça, mais, en tous les cas, il ne voulait pas y être mêlé. En aucun cas. Jamais.


Dernière édition par Calixte A. Oridor le Lun 18 Jan - 22:02, édité 2 fois
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Calixte A. Oridor

Calixte A. Oridor



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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyDim 10 Jan - 21:26

      04 – C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou.

    « Calixte ? »

    Ambre rentra doucement dans la chambre de l'adolescent, ne prenant pas la peine de plisser les yeux par ce temps de pluie. A moins que par une quelconque magie il n'ai réussi à ramener le soleil – se dont elle doutait vraiment, la seule véritable magie de Calixte étant sa richesse intellectuelle et son corps parfait. Elle rentra doucement mais fut pourtant saisi par des violents picotements dans la trachée, et pour cause, le dit Calixte, vêtu d'un simple bermuda, repeignait sa chambre à grand renfort de peinture. Encore une fois. C'était un fait, Ambre n'aimait pas l'odeur de la peinture et, malheureusment, Calixte repeignait souvent sa chambre, malgré toutes les feuilles, panneaux, carton et autres qu'il utilisait et entreposait comme il le pouvait dans un coin de sa chambre. Ambre se demandait souvent pourquoi son amour de voisin repeignait aussi souvent sa chambre.

    « Si je repeints souvent ma chambre c'est parce que mes murs sont un peu comme des brouillons pour moi ma chère. »
    « Calixte, comment fais-tu pour lire dans mes pensées ? »
    « Je me concentre mon amour, je me concentre ! »

    Tout en disant cela, il reposa son pinceau et se dirigea vers elle. Ambre prenait toujours cela pour des blagues, elle le taquinait avec ce qu'elle appelait « son petit don » et bien souvent Calixte avait envie de lui dire qu'elle ne savait pas à quel point elle avait raison. Mais il ne pouvait pas et, du haut de ses quatorze ans mouvementés, ses cheveux noirs corbeaux et sa boucle d'oreille à l'oreille droite, il ne devait rien lui dire sur ce qu'il était. Un sorcier. Un sorcier qui allait jusqu'à fixer une chenille pendant des heures pour pouvoir laper ses pensées, à petites doses, certes, mais maintenant il savait que les chenilles vertes qui peuplent son immense jardin préfère les feuilles de pommiers à celles de poiriers. Des trucs bêtes qu'il se félicite de savoir. C'est ainsi que le jeune homme s'entraînait depuis que son oncle lui avait appris ce qu'était un légilimens, à l'aube de ses douze ans. Pendant la première année, il avait beau se concentrer sur tout ce qui pouvait penser, il n'y arrivait pas et puis, un jour, alors qu'il était âgé de treize ans, il réussit à capter la pensée d'un homme assit dans le parc qui se lamentait silencieusement de la météo. Et depuis, il faisait des progrès, pas fulgurant certes, mais, du haut de ses quatorze années, soit deux ans qu'il s'essaye à la légilimencie, il est assez fier de pouvoir happer jusqu'à une phrase d'au moins dix mots. Il s'approcha d'elle, doucement, et pris dans ses bras frêles l'ombre blanche d'Ambre. Malgré sa petite taille, Calixte était sûr qu'Ambre qui le dépassait de trois bonnes têtes pesait moins lourd que lui. Et pourtant il n'était pas gros, loin de là ! Sa grandeur, n'en parlons pas. Et pourtant, son Ambre, sa grande silhouette élancée au teint de nacre et aux os saillants avait tout d'une déesse, autant maintenant, ses cheveux trempés décolorés d'un blond blanchis et sa vie frêle caché sous un énorme manteau qui camouflait toute sa stature, autant la nuit, quand elle était toute dévêtue sous la couette et que Calixte passait doucement sa main dans son dos. Il effleurait son dos. Il avait trop peur de le casser, et sa plus grande peur était sûrement de casser celle qui avait su le mieux pénétrer en lui. Il était donc là, près d'elle, et porta ses lèvres aux siennes. C'était toujours un fait, certes débile, mais un fait : les lèvres d'Ambre sentaenit la fraise des bois. Elles avaient ce petit goût sucré indéfinissable et cette sauvagerie qui nous arrache de la Terre. Une déesse.

    « Mon Ambre, manges-tu ? » demanda doucement Calixte en la débarrassant de son manteau.
    « Oui, tous les soirs, soit pizza, soit fast-food. Tu devrais le savoir, puisque tu viens le vérifier tous les soirs et tous les midis. Je t'aperçois même rôder à ta fenêtre à l'heure du goûter ! » plaisanta-t-elle.
    « Ma nacre, j'ai peur que tu te casses. J'ai peur de te perdre parce qu'un matin tu n'auras plus assez d'énergie pour supporter ta vie. » il était sérieux. Il plongea ses yeux glacés aux plus profonds de ses iris grises.
    « Je mange. Je vis. Je marche. Je t'aime même ! » Clama-t-elle joyeusement en lui frottant le bout du nez. « Mais... Mon sucre, je suis malade. Non, chut, ne dis rien ! Oui c'est grave. Oui je vais peut-être en mourir. Non tu ne peux rien en faire. Tu es tellement déconnecté de ce monde que je ne saurais t'expliquer. Je te parlerais d'amas de cellules mortes et tu m'écouteras sans comprendre pour me faire plaisir. Tu ne pourras pas me guérir en allant cueillir des plantes à la pleine lune et en invoquant ton dieu. Mais je suis là pour l'instant. Alors arrête. Ecoute-moi, car un jour je ne serais plus là et tu ne t'arrêteras pas de vivre. »
    « Si. » Renchérit-il. Il n'avait jamais osé imaginer une vie autrement qu'avec elle. Comment allait-il faire sans sa moitié qui le rassurait en public, qui lui avait appris à parler sans bégayer et avec qui il avait tout simplement découvert les plaisirs de la vie. Une partie tout du moins. « Si, je m'arrêterais de vivre, ou je ferais tout comme. Comment vivre sans toi alors que je t'ai dans la peau, ma chère ? » dit-il en relevant sa manche, laissant ainsi découvrir l'esquisse d'un tatouage à peine commencé.
    « Mon petit marginal en sucre, promets moi de ne jamais changer. Promets moi de toujours rester un naïf averti qui ne tombe pas dans le panneau, mon petit religieux en crème. »

    Leur discussion avait toujours une pointe de burlesque. Ils ne pouvaient s'en empêcher, c'était leur plaisir quotidien de ne pas renier ce qu'ils étaient malgré ce qu'ils semblaient être. Des aristocrate pur jus malgré une apparence de jeunes débauchés marginaux et mals-élevés. A s'arrêter pour les écouter dans la rue, n'importe quelle personne, même sourde, aurait pu se rendre compte que les apparences étaient effectivement trompeuses, ils n'avaient rien de mals-élevés dans leurs paroles, ils prenaient toujours les mots les plus juste et parlaient parfois en italique pour snober les gens. Et pourtant, ils allaient s'allonger au parc dans leurs pantalons déchirés pour fumer des cigarettes et s'arrêtaient dans des bars pour parier sur les chevaux. Calixte repensa à tout cela. Les pari perdus et les cigarettes grillées. Toutes ses économies perdues pour barioler son corps de souvenir. Tout ça pour qu'elle parte. Un jour. Et lui ne devra pas changer.

    « Daccord. » finit-il par dire. « Je te le promet. Je te le promet même sur mon pendentif, ma chambre, ma maison, je ne changerais pas. »

    Promesse futile qu'il ne tiendra sûrement pas. Comment ne pas changer dans un monde en perpétuel évolution ? S'il était naïf, elle était bien idéaliste. Mais pour garder ses yeux rassurants près de lui le plus longtemps possible, il était prêt à toutes les promesses et tous les sacrifices. Il ne voulait juste pas perdre une deuxième fois celle qui considérait un peu comme sa troisième mère et sa Marie-Madeleine. Sa Pierre même, la première pierre de son église personel, celle qui lui avait appris à sourire sans compromis.


    05 - De toute façon, personne ne s'en souviendra.

    C'est une lettre enfouie au fond d'une valise entre deux écharpes qui semble aussi vieilles que le monde.

    « A mon Ambre, ma chère, ma douce, ma cocotte en sucre, ma chérie, ma princesse, ma vie, mon coeur, ma lune, ma lumière, mon amie, ma demoiselle, ma madame qui n'a pas perdu ses ailes, mon âme soeur.

    Ô ma chère, comme je me languis. C'est affreux, terrible même. Que dis-je, c'est bien pire. Que de monde dans ce château à l'heure de ma première année d'étude magique. Oh, et puis, vu que je n'enverrais jamais cette lettre à cause des contrôles, je peux bien te le dire, ton cher amour est un sorcier. Un sorcier en mal de toi. Sans compter que dans cette immense bâtisse se bouscule des foules immenses de jeunes et de vieux. Des montagnes de gens. C'est tellement impressionnant que je recommence à bégayer. Certes, je peux reconnaître quelques visages de notre quartier, mais de là à les approcher, jamais. De toute façon, je n'ai jamais du leur parler, alors, à quoi bon ? Je pourrais te dire les catégories de personnes qui peuplent le châteaux, quatre exactement répartis dans des maisons : les serpents : vils et pur à la fois, des salauds de première classes dont je me demande s'ils arrivent à se décoincer les fesses avec leurs cueillères d'argent. J'ai peut-être assez de sang dit pur pour y aller mais honte à moi si j'ai leurs manières ! Que de goujat et de rustres. Il y a aussi les lions, certes courageux, mais pourtant assez arrogant derrière leurs muscles et leurs allures de sportifs. Il y a les aigles, intelligents et plutôt bon portant, qui semblent pourtant assez fade pour parler, préférant leurs livres et leur solitude. Et enfin les blaireaux. Ceux qu'on a pas réussi à parquer autre part. Non, non, n'insiste pas avec tes yeux gris fatigués, je ne te dirais pas où je suis. Tu serais déçu, j'en suis sûr. Et alors que tous les gens festoie autour de moi, je reste là, seul, sans parler, mes couleurs sur la peau et mes idées dans la tête, comme un gueux.
    Le pire, vois-tu, c'est cet espèce de climat de dictature qui règne ici. Un peu comme tu me l'as expliqués avec tes dictateurs moldus, la censure, le contrôle... Même les professeurs qui jadis étaient (parait-il) assez sympathique sont devenus froid comme la glace. Je ne sais plus c'est lequel, s'il est espagnol, allemand, russe ou de je ne sais quel nationalités, mais le notre aussi de dictateur à la phobie du sang, de la « race ». Certes, je trouve qu'un sorcier à plus de raisons de vouloir une race pure plutôt que des née-moldus partout, rien que pour l'éthique, bien que je ne trouve pas très malin de persécuter ces derniers. Alors je ne sais que te dire. Les gens modèrent leurs écritures et leur langue, les discussions ont un faux air de vérité. Je ne sais que te dire. Si ce n'est que les temps sont dures. Et qu'ils le seront encore longtemps. Je ne sais pas quel place prendre dans ce conflit. J'ai bien envie de m'asseoir et d'attendre la fin en m'occupant de mes affaires et en pensant à toi, mais voilà, je ne peux pas. Il faut bien réagir. Mais comment ? Que ce soit n'importe quel camps qui gagne, il faudrait bien faire le bon choix ou retourner sa veste. Mais, ce qui m'apaise, c'est que je me dis que toi, tu es en France maintenant, loin de tout ça (ou presque) et que tu te reposes, des tuyaux te trouant le corps pour t'amener je ne sais quelles vitamines ou apport. J'essaye, je te jure que j'essaye de comprendre ce qui t'arrives mais tu l'as dit toi-même, je suis trop déconnecté de ton monde. Du mien aussi pour tout te dire. Ici aussi, je suis un marginal, ton marginal en sucre.

    Les gens me regardent bizzarement. Je crois que qu'ils sont comme moi, ils n'arrivent pas à me mettre dans un panier. Pourtant j'ai une réputation de résistant. Alors je le deviens, petit à petit, bien que je reste très neutre. Largement neutre. Je ne sais pas d'où me vient cette peur des conséquences. Mon enfance peut-être. Une vie antérieure qui sait ? Enfin bref. Si je t'écris, c'est pour te dire deux choses ma belle, deux choses que tu ne seras peut-être jamais puisque, d'après ce que j'ai compris, tu t'es endormis pour longtemps. Toujours peut-être. J'ai bon espoir d'arriver un jour et de te réveiller d'un baiser. Mais, savais-tu qu'ici aussi, les gens regardent avec une certaine répugnance ma façon d'être mais aussi mes croyances ? Je ne savais pas que la plupart des sorciers étaient athés. Qu'aussi peu de gens étaient compréhensifs. Pourtant, nous les sorciers, aurions plus de facilité à croire en Dieu que vous les moldus et, pour cause, nous avons la magie. Alors pourquoi ne pas croire en un créateur ? La logique des gens me dépassent. La deuxième chose que j'ai à te dire ma féline en meringue, c'est qu'ici nous ne pouvons pas écrire sur les murs. Je n'ai que du parchemin et des plumes. Doux Jésus, comme c'est affreux de trouver des contrastes avec l'encre ! Je n'avais jamais essayé et c'est bien dur ! Heureusement ma tante va m'envoyer mon nécessaire de travail. Elle aussi s'amincit de jour en jour et son teint vire au gris. J'aimerais savoir ma moitié au goût de chocolatine, pourquoi donc toutes les femmes de ma vie finissent par me laisser tomber. Cela doit être dû à mon karma.

    Car oui mon amour, tu me laisses tomber. Tu t'en vas. Mort clinique. Ou cérébrale. Je ne sais plus. Je n'aime pas ces mots. Tout ce que je sais vraiment c'est que ton coeur ne bat plus comme avant, il ne bat plus pour moi. Je savais que cela arriverait un jour, mais je penserais que notre séparation serait douce, légère, et qu'elle n'aurait pas ce fond de mort. Cette arrière plan sans couleurs. J'ai toujours pensé que tu finirais mariée à un jeune chef d'entreprise moldu pur-jus. Je ne sais pas pourquoi, je te voyais bien à la mairie en train d'embrasser un haut de forme. Tu ne te bats plus. Tu restes dans un lit, en attendant que l'on coupe le courant, ce qu'il ne feront pas, puisque tes parents ne sont pas près de te laisser partir. Je le sais, ils parlent souvent de toi comme de leur fierté. Leur fierté qui périt dans un lit loin de moi. Mais, dès que j'en aurai fini avec ce château, ces études et toutes les formalités, je prendrais le premier balai et je viendrais à ton chevet (ou ta tombe, va savoir) tous les jours avec un bouquet de pensées. Des pensées grises comme tes irises. C'est encore une promesse futile que je te fais là. Peut-être dans sept années j'aurais trouvé quelqu'un d'autre, j'aurais complètement changé, j'aurais fais ci et ça. Peut-être ne serais-je plus là. En attendant, je te promes une chose, une seule, et, c'est une promesse que je tiendrais, et elle ne sera pas aussi débile que de me tatouer de partout pour ne pas t'oublier non. Je te promes de ne jamais finir de croire en mon Dieu. Je te promes que, moi vivant, tous les jours je penserais à lui, je le prierais. Sais-tu pourquoi ? Car, dans toutes les prières que j'ai pu faire, je n'ai cessé de prier pour toi, même avant de te connaître. Si je te jure de ne pas changer, c'est que je sais que quand ton corps pourra laisser partir ton âme vers la paix, il prendra soin de toi, mon Dieu, il me le doit. Parce qu'au moment de ma prière, je prie pour toi. Et aussi parce que je t'ai promis de ne pas changer.

    Alors quoi qu'il t'arrive mon oiseau migrateur, reste en paix et ne m'oublies pas. Je sais qu'un jour je t'oublierais, mais, ma déesse, ne fait pas cette même erreur stupide que moi. Sinon mon coeur s'arrêtera.

    Ton chevalier preux et ton gueux, ton marginal en sucre, ton religieux à la crème, ton chéri-chou, ton tendre, ton cher, ton serviteur, ton amour.
    Calixte. »


      06 – Dur combat qu'est Aujourd'hui.

    C'est dans un cahier cette fois, caché sous le matelas du petit Calixte, écrit avec finesse, que se trouve ces quelques lignes.
    « Aujourd'hui est le début de ma cinquième année. Diantre, déjà ! Et je dois dire que c'est assez inconfortable d'écrire dans le Poudlard Express. Je ne sais que dire. Je ne sais que vous dire. Mon Ambre vit toujours artificiellement et, cela fait bien longtemps que je ne lui écris plus. Je me contente de penser à elle, d'essayer de la dessiner. Ma tante commence à poursuivre son chemin, puisqu'elle est atteinte d'un mal mystérieux qui semble la vieillir de jour en jour. Cela abat bien le morale de mon oncle qui a donné sa démission pour s'occuper d'elle à plein temps. Et moi qui l'abandonne pour me rendre à Poudlard, lui, celui qui m'a tout donné ! J'ai honte. Oui j'ai honte. Je ne l'abandonne pas pour grand-chose de plus, puisque les gens qui égayent mon quotidien ici sont rares. Peut-être fais-je peur aux gens, je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression de les repousser, bien que pour certains la croix que je porte autour du cou ou les tatouages que je me suis fait semblent les repousser. Je ne sais pas comment faire pour m'ouvrir un peu plus aux autres. Peut-être devrais-je sortir de chez moi. Par chez moi j'entends mon monde bien sûr. Pourtant je n'ai pas l'impression de vivre à part. Je ne sais pas. Je ne sais plus grand-chose de toute façon. Saviez-vous que, jusque dans les années 1810, couper un arbre était un crime ? Je viens de l'apprendre. Certes, cela ne me servira pas à grand-chose, mais c'est déjà quelques choses non ? Cela résume bien mes années à Poudlard. Des années passées presque seul à bégayer dans mon coin, mon chapelet dans la main, mes livres et mon matériel dans une autre. Malgré mon absence de gribouillage sur mur, j'extériorise toujours autant. J'y arrive un peu moins qu'avant, mais je le fais toujours. Et plus je m'approche de Poudlard, plus je sens le froid qui m'entoure. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que cette année va encore être... Comment dire...Géniale... »


Dernière édition par Calixte A. Oridor le Mer 20 Jan - 22:35, édité 2 fois
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Ariel R.B. Johnsson

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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyDim 10 Jan - 21:29

    Lalaninounetchou d'amour, t'as la classe avec Ash Smile
    *out*
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Milovan J. Lestrange

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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyDim 10 Jan - 21:40


    Welcomeuh !

    Tu as dix jours pour finir cette fucking fiche, alors good luck ! =D

    AAAAAAAAAAAAAAAAASH *o* *orgasme* pardon ç.ç

    Pour la sextape, on revoit ça en privé, pas que j'aie honte, mais quand même ^/////^
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Calixte A. Oridor

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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyDim 10 Jan - 21:51

    Comment que tu sais que ma fiche est fucking alors que je l'ai même pas commencé ._. ? *out*.
    Merci & Welcome à toi aussi n\'amour
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Calixte A. Oridor

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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyMer 20 Jan - 22:37

    Désolé du DP, mais pour vous dire que ma fiche était fini. J'espère que ce sera bon gogole .
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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyJeu 21 Jan - 20:44

Juste pour te dire un pitit truc (A) Tu as mis 19ans sur ton profil et 17 ans sur ta fiche. :D
Ce qui fait 3ème ou 5ème année :P (bienvenue au passage)
*sortencourant*
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Calixte A. Oridor

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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyJeu 21 Jan - 20:49

    Effectivement, une étourderie de ma part u-u". C'est corrigé, tu peux revenir ;P !
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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyVen 22 Jan - 17:55


    C'est une belle fiche, bien écrite, que j'ai trouvée vraiment émouvante sur certains points. Bref, je ne peux que valider =)

    Néanmoins, tu me poses une colle, là ! Tu me laisses décider où je dois te placer, mais je n'en ai absolument aucune idée. Peut-être ta neutralité te conduirait-elle à Serpentard, ta discrétion à Serdaigle et je parviens encore à hésiter avec Gryffondor pour certains aspect. J'ai presque envie de te dire, choisis la couleur que tu préfères, car j'ai beau lire et relire ce que j'ai sous les yeux, je n'arrive pas à faire un choix ( tu parles d'un CHOIXpeau... )
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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyVen 22 Jan - 18:21

    Décidement, je n'arriverais jamais à orthographier son nom correctement à ce pauvre bout de tissus xD ! M'enfin, en ce qui me concerne, j'aime beaucoup le bleu ange...
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MessageSujet: Re: « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. »   « Être marginal, c'est proposer une alternative à la masse. » EmptyVen 22 Jan - 18:37


    J'critiquais pas ta manière de l'écrire, mais le fait qu'il était sensé choisir, et pas laisser les élèves le faire, ce fichu bout de tissus =P

    Eh bien, va pour SERDAIGLE !

    Have fun !
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