Abysmal L. Winstead • « This used to be a funhouse. But now it's full of evil clowns »

Winstead
...........................................Abysmal Luvhnà
20 ANS . 6ÈME ANNÉE . PUR (100 % ) . JEUNESSE TENEBREUSE. _______

Feat NATALIA VODIANOVA

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Tif ©

« WHO ARE YOU ? »

◊ Nom ; Winstead
◊ Prénom ; Abysmal, Luvhnà (

)
◊ Âge ; Vingt ans.
◊ Date de Naissance; Quinze Décembre.
◊ Lieu de Naissance ; Newcastle.
◊ Pureté du Sang ; 100 % pur.
◊ Nationalité ; Anglaise.
◊ Lieu de Résidence ; Londres.
◊ Maison & Année ; A voir & sixième année.
◊ Camp ; Jeunesse Ténébreuse.
◊ Patronus ; Chimère.
◊ Épouvantard ; Une ombre définie.
◊ Miroir du Rised ; Ses parents.
◊ Métier envisagé ; Un poste au Ministère & au magenmagot.

WHO'S BEHIND THE CHARACTER ?

Et moi, et moi …

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WANNA KNOW YOU

Que chacun se le dise, nulle beauté n’est plus agréable à contempler que celles des fées ou de leurs cousines ces vélanes à la peau d’albâtre. Mais d’aussi loin que l’on s’en souvienne, nulle créature de ce genre n’eut de place dans la famille Winstead, pas plus que dans celle de la mariée qui donna pourtant naissance à une délicate et plaisante enfant. De traits communs au paternel, l’on n’en retrouva peu, si ce n’est la couleur de ses cheveux ; d’un blond semblable au blé qui paresse au soleil, et dont quelques faibles mèches se font plus mielleuses. Du reste, l’on ne retrouva que la douceur des traits maternels, d’un sourire digne de celui d’un Ange, d’un petit nez en trompette venant se froncer instinctivement sous la colère ou la surprise. De l’enfance, l’on retiendra surtout la petite silhouette dans ses robes couleurs pastels courant pieds nus au gré de ses envies, cheveux bouclés flottant derrière elle, rire aigüe et cristallin quittant ses lèvres roses et sucrées. De ceux qui l’ont connut à cette époque, ils vous glisseront certainement qu’elle était semblable à ces petits lutins que l’on trouve dans les contes, aussi espiègle et taquine que l’on pouvait les décrire, aussi joyeuse et insouciante qu’on pouvait l’être, et tout autant curieuse, l’œil pétillant sous une découverte, intérêt marqué sur son visage tout entier. Oui, de son enfance, on ne pourra que se souvenir de l’insouciance et de l’innocence qui marque toute créature de cet âge. Et si le sieur Winstead n’était pas réputé pour être homme des plus tendres, il n’en restait pas moins que son enfant était son bien le plus précieux, et que la petite sorcière était sans aucun doute la plus aimée et la plus gâtée que l’on put connaître.

Mais l’enfance possède sa fin, comme toute chose en ce monde, et il ne fallut que quelques années pour que l’innocence ne le soit plus, guettée par la conscience de l’adolescence. Et la jeune femme constata les changements de son être, de ces formes naissantes, creux et monts qui attirent tant les gens. Corps souple et cambré qui attise les caresses et les étreintes, comme s'il n'aspirait plus qu'à cela. Profil droit et cristallin que l'on ne peut faire plier ni par des coups de fouets, ni par une formule magique. Aux jambes interminables soulignant d’un peu plus sa taille fine et gracile. Ô combien désirable, mais si inaccessible à qui croit pouvoir se prétendre son maître. Et d’un regard enflamme, d’un soupir convoite, d’un mot achève. Arrogante voix qui se veut douce et mielleuse, mais dont les mots franchissant ses lèvres rosées sont si acerbes que l’on ne peut pourtant s’empêcher de l’aduler malgré tout. Qu’elle possède beauté d’un Ange, d’une fée ou d’une toute autre créature mythique ou céleste, l’on sait d’elle qu’elle est agréable à regarder. Et ses traits, si fins qu’ils en paraissent ciselés par les Chérubins eux-même, n’ont pas d’égal, la laissant d’un peu plus paraître cette éternelle femme-enfant. Troublante en bien des points, élégante au possible, mais rien n’est plus saisissant que son regard unique et différent. D’un œil aussi vert que le gauche pour un aussi bleu que la source des roches. Un regard comme un velours sombre parsemé de petites étoiles couleurs d'argent qui reflètent sa malice et sa moquerie, mais qui s’assombrissent tel un orage prêt à éclater une fois la colère engagée.

Belle à n’être aimée que des Dieux, résultat de deux siècles de mélanges humains, beauté mortelle, beauté empoisonnée, la plus éclatante des roses qui refuse de faner.

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« La douleur est le poison de la beauté. » On ne peut réparer une poupée qui a été brisée. Elle ne le sera jamais tout à fait, ne pourra sans doute jamais l’être. Lorsque l’innocence disparaît, il est rare qu’elle revienne. Et la poupée ne parlera plus, se contentera d’hocher silencieusement la tête, de faire des reproches au monde de par le regard qu’elle lui portera. Son silence est un moyen de faire taire l’amertume qui gonfle un peu plus son battant, qui empêchera les mots acerbes de quitter ses lèvres roses, qui empêchera à quiconque de voir réellement ce qu’elle est. On la voit Ange quand au fond, c’est peut-être l’un des quatre Princes de l’Enfer qui sommeille, attendant sagement l’heure de son entrée en scène. Si belle et délicate que l’on ne peut croire aux défauts qui l’habitent ; à cette colère terrible éclatant à la moindre contradiction, à cette irascibilité cachée sous un sourire léger. L’on ne peut croire non plus à cet égocentrisme qu’elle tire de son unique but. Chaque créature possédant une âme n’aura qu’une pensée une fois blessé à vif : survivre. Et la belle créature ne sera pas différente de ces dernières, survivant pour son seul intérêt, agissant avec dextérité et patience dans le but unique de mener à bien son plus grand projet. Vengeresse discrète, au moins toute autant rancunière, blessante jusqu’à l’achèvement, provocante au possible. Arrogante à la moindre occasion, imparfaite jusqu’au bout de l’ongle et ô combien paradoxale en fin de compte.

On se souvient pourtant de sa joie de vivre lorsque l’innocence l’habitait encore, de ce sourire sans faille ornant ses lèvres, de cette soif d’apprendre et de savoir, de cette mauvaise habitude de se montrer sauvageonne avec cette pointe d’espièglerie. Enfant qui narguait sans détour avec amusement. On la revoit encore rire à pleine gorge, n’épargnant pas une seule note musicale glissant dans les airs. Aujourd’hui, ce rire se fait si rare qu’on en a presque oublié cette saveur de l’entendre.

Pourtant, il subsiste encore ces restes d’enfance ; son côté tactile qu’elle tient de sa mère ne l’a jamais quitté, tout autant que son petit côté chaleureux qu’elle ne montre pas toujours. Elle saura pourtant vous prouver qu’elle sait être douce et affectueuse à diverses occasions, notamment si elle désire quelque chose si fort que vous ne pourrez y échapper. On la trouvera aussi sympathique et des plus sociables, mais certains y verront sans aucun doute matière à se méfier. De ses autres qualités, on saura trouver sa détermination sans faille et qu’elle ne relâche jamais, car une fois une idée en tête, malavisé serait celui qui voudrait la lui arracher… Studieuse à plein temps, il ne sera jamais trop rare de la trouver à la bibliothèque, mais est-ce réellement sur ses cours qu’elle travaille ? Car il faut bien savoir que la belle n’a pas besoin de travailler plus que cela pour obtenir ses examens… Réfléchie et ambitieuse, il va sans dire qu’elle est dotée d’un certain état d’esprit et d’un grand sens de la répartie qui sauront lui permettre de se sortir de situations peu caucases et dans lesquelles l’on aimerait éviter de se retrouver. Mais il faut alors souligner cette inconscience dont elle sait si bien faire preuve, ne prêtant jamais attention aux dangers qui pourraient l’entourer. Et si elle sait se montrer silencieuse, ne doutez jamais de la franchise dont elle fera preuve lorsqu’elle daignera enfin ouvrir la bouche…

WHAT ABOUT YOUR STORY ?

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Abysmal Luvhnà Sasha Winstead. Voilà son patronyme en son entier. S’il possède une signification particulière, assurément que oui, mais seule la vieille femme que je suis pourrais vous l’expliquer. Êtes-vous seulement prêt à l’entendre, là est toute la question. Je ne connaissais ni de blanc ni de noir la famille qui a croisé ma route en ce matin de Novembre, tout ce que je pourrais dire d’eux n’est rien comparé à ce que vous diront d’autres, néanmoins, je savais d’ores et déjà comment leur vie s’achèverait, et ce ne serait certainement pas bien au chaud dans leur lit, à attendre que la Mort vienne les chercher. Je me souviendrais pourtant toujours de leur visage, , puisque je suis quelque part responsable de leur triste sort. Lui si grave et élégant, charmeur dans sa façon d’être sans qu’aucun sourire ne vienne pourtant éclairer son visage. Elle, si blanche, si heureuse et toujours souriante que je ne pouvais douter de l’antithèse qu’elle ne pouvait qu’être face à son compagnon de vie. Le ventre déjà bien rond, sa démarche pourtant paraissait si légère que l’on aurait cru qu’elle flottait. Un seul regard sur l’endroit qui abritait sa progéniture que je sus en un temps indéfinissable ce que deviendrait cette enfant qu’ils n’auraient pas le temps de voir grandir. Ils ignoraient qu’ils auraient une fille, et n’avait pas réellement cherché à le savoir, et ce fut avec un sourire sur le visage qu’ils accueillirent cette nouvelle que je leur apportais, non sans m’être dirigée vers eux d’un pas lourd. Ceux qui me connaissaient savaient que je faisais partie de ces diseuses de bonne aventure, mais ils ignoraient dès lors que j’avais ce don du troisième œil, aussi l’heureuse famille m’accueillit sans rechigner ni même me repousser…

Hélas pour eux, ce n’était pas la bonne aventure que j’allais leur révéler… Que le destin veille sur eux. Ce que j’allais leur dire ne les concernait pas directement, mais bel et bien cette enfant tant attendue. Toute vérité n’est pas toujours bonne à apprendre, aussi me suis-je tut, ne révélant pas ce qu’ils ne voudraient entendre, ni ce qu’ils désireraient savoir. Cette héritière qu’ils aimeraient tant ne serait jamais comme une fille quelconque. Elle le semblera, mais ne le sera. Et parce qu’il est de mon devoir de marquer ces enfants au destin peu commun, je me vis le droit accordé de lui offrir deux prénoms, ceux qui la distingueraient. Abysmal, pour l’abomination dont elle saurait faire preuve dans le futur. Luvhnà, dérivé féérique de la Louve. Cet animal qui se trouvait être l’emblème de la famille de la mère, mais aussi le symbole de ce qu’elle serait. (métaphore.). Leur fille serait une tueuse, et ça, ils ne le savaient pas encore…

Dahlinja Nebahlev, 99 ans, voyante.

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