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Là où Dieu a son Eglise, le Diable à sa chapelle. Vide
 

 Là où Dieu a son Eglise, le Diable à sa chapelle.

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Calixte A. Oridor

Calixte A. Oridor



Pseudo : M ; B
Patronus : Un veau
Epouvantard : Le Diable
Date d'inscription : 10/01/2010
Messages : 51

La pensine
Sexualité: Hétérosexuel
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MessageSujet: Là où Dieu a son Eglise, le Diable à sa chapelle.   Là où Dieu a son Eglise, le Diable à sa chapelle. EmptyJeu 28 Jan - 21:46


Là où Dieu a son Eglise, le Diable à sa chapelle. 142&Là où Dieu a son Eglise, le Diable à sa chapelle. 18

    Il était là, il le sentait, il le vivait et il lui donnait un cafard monstre. Calixte soupira doucement tout en déambulant dans les couloirs du cinquième étage alors que les élèves se bousculaient pour rejoindre leurs amis après une journée de cours acharnée. Le jeudi avait toujours été un jour qui ne profitait pas à l'aigle. Il était à peine dix-sept heures et, déjà, il était fatigué après une journée détestable et un début de semaine fatiguant, mais il ne pouvait pas songer à dormir en vue de la montagne de parchemin qui l'attendait sur son lit et dans son vieux sac de cuir qui battait contre ses jambes au rythme de ses pas. Malgré une éducation de fer et un vocabulaire irréprochable, Calixte avait toujours eu un problème d'organisation, de toutes les choses qu'il avait rencontrées, le temps était le seul concept qu'il ne comprenait pas. Il n'arrivait pas à le saisir, à le dessiner, à en tirer des idées. Et pourtant, tous les gens arrivaient à parler du temps, réfléchir du temps, philosopher sur lui ou bien s'en déjouer. Et pourtant, lui, n'y arrivait pas. Et diable que faire à dix-sept heures quand aucune envie ne nous prends d'écrire sur la torture ou la fabrication d'une potion ? Le bleu et argent s'arrêta doucement devant l'immense porte de bois poli d'où se dégageait une chaleur monstre qui semblait vouloir le happer des couloirs glacés. Calixte avait la mauvaise habitude de souvent se laver après avoir mangé son goûter ou après avoir dinner. Or, que voyait-il ici si ce n'était pas la magnifique salle de bains des préfets ? Certes, il n'en faisait pas partit mais quelle était la chance qu'un préfet ou qu'un professeur vienne fourrer son nez ici ? D'après certaines rumeurs, il paraît que ces derniers y viennent plus souvent après le couvre-feu pour y être tranquille, ce qui minimisait les chances de se faire prendre pour Calixte. Il regarda autour de lui et constata que le couloir s'était vidé, ne restait que quelques stéréotypes mêmes de ses camarades de maison qui lisait tout en marchant ou des lions courageux qui embrassait fièrement leur petite amie. Personne pour faire attention à lui, l'éternel garçon transparent. Il prit une longue expiration avant de poser sa main sur la poignée et d'oser s'aventurer dans la salle. Malgré quelques actes impétueux à son actif – rien de bien grave cependant – Calixte n'aimait pas défier l'autorité. Il n'aimait pas ce sentiment d'adrénaline qui montait en lui quand il transgressait les règles, la peur de se faire prendre, de se faire punir, de se faire humilier. Malgré sa différence, le bleu avait tout de même une certaine dignité qu'il trouvait bien plus important que toutes les autres choses sur Terre. Peut-être même plus important que ces amis les plus chères, et pour cause, sa dignité était la seule véritable chose qui lui restait de sa famille qui semblait partir en lambeau. Comme une plaie qui s'ouvre un peu plus à chaque pas que l'on fait.

    Calixte, tout en referment précautionneusement la porte, s'avança dans la salle tout en posant son sac sur une chaise, avant d'enlever ses chaussures et de laisser ses pieds nus frissonner de plaisir au contact de la chaleur du sol. Quoi de mieux pour se détendre qu'un bon vieux bain moussant ? Sûrement le plus vieux remède – et le plus efficace – contre les petites démoralisations anodines. Il n'y avait rien de mal là dedans et si personne ne pouvait comprendre cela, c'est que toute son humanité avait disparu. Et puis, il avait toujours l'excuse que, tout sang-pur qu'il était, il dédaignait se doucher dans les vieilles douches communes avec les sangs de bourbes de sa maison. Certes, c'était peut-être une excuse débile totalement fausse à ses yeux mais qui pouvait peser si un surveillant le surprenait ici. Calixte sourit tout en ouvrant différent tuyaux qui firent couler de l'eau parfumé, de la mousse, un peu de fumée et une eau ma foi bien chaude mais qui lui convenait totalement. Il frémit alors que le bain se remplissait, tout en retournant vers sa chaise ou l'attendait son sac. Il avait une idée, soudaine et il devait la mettre sur papier, maintenant, de suite, ou elle allait le titiller pendant des heures, l'empêcher de dormir et finir par le rendre fou. Le problème de Poudlard était l'indisponibilité de ses murs, en aucun cas, les élèves n'avaient le droit d'y laisser un quelconque graffitis, artistique ou non. Alors le serdaigle se promenait en permanence avec son vieux sac dont les lanières pendouillaient et qui était remplit de feuille blanche et de crayon à dessin – sorcier bien sûr. Il s'assit fébrilement sur la chaise et commença hâtivement à dessiner l'effervescence des bulles dans un teint rosé. Sa main devint presque frénétique aux bouts de quelques instants puis il s'arrêta et posa, fier de lui, son dernier croquis sur la table. L'idée était sortie, il aurait tout le temps de la finaliser plus tard, alors, doucement, il retira sa chemise et la posa sur le dossier de la chaise, bientôt suivi par son pantalon et son petit marcel noire. Il préféra garder son caleçon sur lui au cas où une quelconque personne viendrait le rejoindre. Il est toujours utile d'avoir un vêtement stratégique sur soi selon la personne que l'on rencontre, c'est la première chose qu'avait appris Calixte à Poudlard. C'est donc avec son dessous qu'il se dirigea vers les robinets pour tout éteindre, alors que le mélange de liquide violâtre se rapprochait doucement du bord de la baignoire. Calixte avait toujours aimé l'eau, que ce soit l'été ou l'hiver, il n'a jamais dit non à une activité qui touchait à l'eau. Il sourit en trempant légèrement son pied alors que la fumée brouillait toute sa vue d'ensemble, il y rentra jusqu'à la cheville, à califourchon sur le rebord, quand il aperçut une ombre s'aventurer dans la pièce. Avait-il rêvé ? Peut-être était-ce les arômes de l'eau qui lui montait à la tête, pour une fois, il n'en savait rien. Il laissa s'aventurer jusqu'à son genou dans l'eau brûlante avant de s'immobiliser à nouveau, alors qu'il semblait distinguer une silhouette féminine devant lui. Il s'assit sur le rebord et resta immobile. Que dire, que faire ? Fallait-il se cacher ou bien s'enfuir en courant ? Calixte se contenta d'attendre quelques instants en essayant de dévisager la silhouette comme absorbé par la fumée. Il plissa les yeux et se concentra, mais il ne perçut aucune pensée émanant de la personne en face de lui. Alors il tenta le tout pour le tout dans une formule de politesse.

    « Bonjour Mademoiselle, pourrais-je vous être utile ? »

    Lâcha-t-il innocemment sans se douter un seul instant à qui il avait à faire.
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